Météo-France (depuis 1993)
04/10/2021En 1993, Météo-France succède à la direction de la Météorologie nationale.
1993
La direction de la Météorologie nationale devient, sous le nom de Météo-France, un établissement public administratif afin de faciliter la commercialisation de l'information météorologique destinée aux particuliers et aux entreprises.
1994
Une première version du modèle à domaine limité Aladin, développé dans le cadre d'une coopération internationale avec les services météorologiques d'Europe centrale et orientale, devient opérationnelle.
1995
Ouverture du site Internet de Météo-France : www.meteo.fr.
1996
Météo-France lance le projet Radome de réorganisation de son réseau d'observation au sol pour les besoins de la surveillance du temps et de la prévision immédiate.
La station automatique Xaria, destinée à l'équipement du réseau Radome, en cours d'essai à Trappes. © Météo-France.
2001
La nouvelle procédure de vigilance météorologique entre en vigueur pour l'information de la population et des pouvoirs publics en cas de phénomène météorologique dangereux.
Carte de vigilance météorologique diffusée le samedi 24 janvier 2009 à 8 h 10. © Météo-France.
2002
Le satellite météorologique européen Météosat seconde génération est lancé.
Image en composition colorée obtenue à partir du satellite Météosat de seconde génération, le 19 janvier 2004 à 12 h UTC. © Météo-France.
2004
La vigilance couvre désormais également les canicules et les grands froids.
2006
Le satellite Metop-A d'Eumetsat, premier satellite météorologique européen en orbite basse, est lancé. Il embarque le sondeur Iasi de nouvelle génération.
mage satellitaire du cyclone tropical Ivan le 17/02/2008 à 06 h18 UTC, obtenue à partir du satellite Metop-A. © Météo-France.
2007
La vigilance pluie-inondation remplace les fortes précipitations pour intégrer leurs conséquences notamment les crues torrentielles.
2009
Le modèle Arome devient opérationnel. Avec sa haute définition (maille de 2,5 km), il permet de mieux modéliser les phénomènes locaux tels que les orages, les brouillards, etc. La précision des prévisions des phénomènes dangereux, tant en ce qui concerne leur intensité que leur localisation, est améliorée.
Arome, modèle à haute définition. © Météo-France.
2014
Météo-France se dote de deux supercalculateurs et multiplie par 12 la puissance réelle du système de calcul par rapport à la configuration précédente, avec une puissance crête totale de 1 Pétaflops, soit un million de milliards d'opérations par seconde.
Supercalculateur Bull en janvier 2014. © Météo-France, Christophe Ciais.
2015
Météo-France déploie de nouvelles versions de ses systèmes de prévision numérique du temps, Arome et Arpege. Elles bénéficient d'innovations développées par le centre de recherches de Météo-France. Ainsi, la résolution spatiale des modèles est affinée, le nombre d'observations intégrées augmente, et les méthodes d'assimilation en assurent une meilleure prise en compte. Enfin, les représentations dans les modèles de certains aspects du système sol/atmosphère sont rendues plus réalistes.